Slow tourisme, slow travel, ou voyage lent en français… de nombreux voyageurs adoptent cette nouvelle façon de voyager qui cherche à rompre avec le rythme effréné des vacances en mode fast-tourisme, et revenir à un voyage plus lent où on prend le temps de profiter, tout en minimisant son impact sur l’environnement.
De nombreux touristes voient le voyage comme une course : il faut tout voir, tout faire… A peine arrivés à une étape, qu’on est déjà sur les starting-blocks pour la suivante. C’est le principe du fast travel : voyager sur une courte période de temps, en multipliant les visites. L’avantage c’est que vous aurez plein de cases à cocher dans votre to-do list et des nouvelles photos à poster sur votre compte Instagram.
Le problème, c’est qu’au lieu de rentrer ressourcés, vous revenez plus épuisés qu'à votre départ ! Il faut toujours se réadapter à un nouvel environnement, visiter, visiter, visiter, tester tous les restaus, toutes les activités, bref s’en tenir à la surface d’une ville ou d’un pays, aux voies touristiques standardisées. Et, en plus d’être épuisant, ce type de vacances n’est pas durable et pose de réels problèmes écologiques.
S’autoriser à souffler, à ne plus être l’esclave de nos montres et de nos rythmes de vie effrénés, c’est l’esprit d’un mouvement plus global que le slow tourisme : le slow living.
En 1986, Carlo Petrini, journaliste gastronomique, lance en Italie le Slow Food en opposition au « fast-food ». Prônant un art de vivre opposé à la standardisation et à la banalisation alimentaire, le Slow s’étend aujourd'hui à tous les domaines de notre vie, du slow management (méthodes de travail adaptées, qualité de vie au travail), en passant par le slow cosmétique (produits bio, recettes maison), la slow school (ateliers nature, notation ludique), ou encore la slow city (avec le réseau Cittaslow), et ce jusqu’au slow tourisme, donc. Le slow travel semble donc relever davantage d'un besoin profond de ralentir que d’une simple mode éphémère.
Comment s’ouvrir aux imprévus - qui font souvent la beauté d’un voyage- avec un programme trop chargé ? Attention, voyager lentement ne signifie pas forcément partir sans rien prévoir. Mais il est surtout question de ne pas s’enfermer dans un programme trop contraignant, de prendre le temps de barouder, d’arpenter, d'emprunter les petites ruelles, de bifurquer, sans chercher à multiplier les destinations à visiter.
Le voyage lent c’est tout simplement revenir à l’essence du voyage : prendre le temps d’être curieux et découvrir ce que chaque destination a à offrir en termes de culture, de langue, de nourriture, de découverte, de territoires, de rencontres. En dehors des chemins touristiques tous tracés par les tours opérateurs. En vous affranchissant du fast tourisme, vous vous offrirez une réelle immersion au sein de votre destination.
L’opportunité de faire des rencontres inoubliables avec les locaux, d’apprendre d’autres styles de vie, bref des vacances qui ont du sens. L’immersion lente est aussi idéale si vous cherchez à apprendre ou pratiquer une langue étrangère.
L’impact du tourisme de masse et des voyages standardisés sur l’environnement n’est plus à prouver. Secteur clé de l’économie mondiale, le tourisme représenterait 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’intérêt majeur du slow tourisme, qui appartient au tourisme durable et responsable, est donc de réduire les impacts négatifs de l’industrie du tourisme sur les territoires et les communautés locales.
Comment ? En privilégiant par exemple le développement économique des activités locales au détriment des grands groupes hôteliers et touristiques ou en limitant l’impact écologique de vos voyages à travers des modes de déplacements plus doux, ou encore en diminuant simplement les étapes au sein de votre destination.
Vous commencez à comprendre l’idée, le slow tourisme c’est se donner le temps de l’immersion pendant vos voyages. Pour ça, il vaut mieux partir moins souvent mais plus longtemps. Et si vous programmez plusieurs lieux à visiter, c’est aussi en vous autorisant à rester plus longtemps à un endroit, si vous vous y sentez bien.
Vous pouvez aussi très bien choisir un lieu fixe et y rester quelques semaines, voire quelques mois. Vous pouvez ainsi y développer une vie locale, et vous servir de camp de base pour rayonner et visiter tout ce qu’il y a à voir autour, toujours à votre rythme.
Plusieurs avantages économiques au séjour long :
Lire aussi : Bien gérer ses comptes quand on voyage
Une immersion longue, ça peut rester compliquée au niveau du budget et du temps dont vous disposez, mais il y a toujours des voies détournées pour votre projet de voyage :
Plus de conseils sur le financement de ses vacances
Les transport est responsable de ⅔ des émissions de gaz à effet de serre du tourisme ; un voyage en avion est 45 fois plus polluant qu’un voyage équivalent en TGV. Privilégiez donc les déplacements en train ou covoiturage pour arriver sur place.
Si toutefois vous n’avez pas d’autre choix que de prendre l’avion pour vous rendre à votre destination, tentez au maximum de limiter les escales car le décollage et l’atterrissage sont les moments les plus gourmands en carburant. D’ailleurs, certaines compagnies aériennes vous proposent désormais de verser une somme d’argent pour compenser, en partie, l’impact de votre voyage.
Lors de vos déplacements pendant vos vacances, optez pour :
Les déplacements en train peuvent en plus avoir un certain charme : ils rappellent les aventures d’autrefois. Être à pied ou à vélo c’est prendre le temps d’observer votre environnement, les pépites cachées autour de vous.
Le slow tourisme, ça ne veut pas dire aller forcément moins loin dans le monde ou se replier sur soi. Cela étant dit, la France est tout de même la première destination touristique au monde ! Pas étonnant quand on sait à quel point notre pays offre des paysages aussi beaux que variés. Quelques idées de destinations en France :
Il y en a évidemment beaucoup d’autres, désolés de ne pouvoir être exhaustifs ici…
L’objectif du slow tourisme c’est de réaliser un voyage plus authentique, vivre des expériences mémorables et donc faire des rencontres. Mais on l’admet, ce n’est pas forcément facile d’aller vers les autres. Quelques conseils :
Profiter de la découverte de produits locaux pour aller rencontrer les artisans qui se feront un plaisir d’échanger avec vous et de vous donner des conseils pour l’utilisation de ces produits
Rien de mieux que les auberges de jeunesse pour rencontrer de nouvelles personnes.
Le cyclotourisme est un type de voyage qui a le vent en poupe si vous aimez voyager tout en faisant du sport. Que vous soyez plus campagne, littoral, ou montagne pour les plus sportifs, il y en a pour tous les goûts en France. Mais revenons au sujet, les rencontres. En plus d'être un mode de déplacement durable, le vélo est un vecteur naturel de rencontres : pour peu que vous ayez besoin d’eau, de conseils ou d’une aide mécanique, les interactions se feront tout naturellement !
Julie,
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