Et 1, et 2, et bientôt 3-0 ? Après nous avoir battu aux échecs, puis au jeu de Go, l’intelligence artificielle va-t-elle bientôt nous piquer notre boulot ? C’est la conclusion qui m’inquiète un peu, j’avoue de deux chercheurs de la très sérieuse université d’Oxford. Ils ont estimé en effet qu’un emploi sur deux présente un fort risque d’automatisation. En clair, d’être à l’avenir occupé par une intelligence de synthèse.
Pour en avoir le cœur net, j’ai fait le test, et ouf ! Je n’ai que 8% de « chances » d’être mis au chômage au profit d’un robot à l’avenir… Et je ne suis pas le seul, d’après le site Replaced by robot qui s’est amusé à établir la liste de 700 métiers qui ont un peu, beaucoup… ou vraiment très peu de chances de se faire ringardiser par l’intelligence artificielle.
Ce que montre cette liste ? Qu’avoir un haut niveau de diplôme et un métier plutôt « intellectuel » n’est plus une « assurance anti-robot tous risques » : certaines professions comptables, par exemple, semblent très menacées par l’essor de l’intelligence artificielle. Mais pour d’autres, les nouvelles sont beaucoup plus rassurantes : installateurs et réparateurs de lignes électriques, chefs de chantier, guides touristiques, avocats… ont tous moins de 10% de risques d’être remplacés par l’intelligence artificielle.
Encore plus sereins : ceux qui figurent dans le top 50 des métiers les moins robotisables. Qui sont-ils ? Beaucoup de professions artistiques (chorégraphes, scénographes…), les secours et les urgences, les travailleurs sociaux. Et surtout des médecins et des enseignants, qui représentent la moitié de ces professions qui ont moins de 1% de chances d’être balayés par l’intelligence artificielle.
Qu’est-ce qui fait qu’on aura toujours besoin de soignants « en chair et en os » ? Je suis allé poser la question à Caroline, chirurgien orthopédique à l’hôpital. Après tout, son métier qui consiste à réparer les os, les muscles et les tendons ne va-t-il pas être fait plus vite, et mieux, par une machine ultra-précise et toujours en pleine forme ? Pas sûr… « L’intervention chirurgicale, ce n’est qu’une petite partie du travail, d’ailleurs elle n’est pas toujours nécessaire : il faut d’abord que je détermine s’il va falloir opérer, prescrire des médicaments ou des séances de kiné ou… ne rien faire du tout ».
Même pour l’acte chirurgical, Caroline est sceptique sur l’utilité des robots. Elle en a bien testé un qui devait aider à bien calibrer et positionner les prothèses sur les articulations, mais le produit a été abandonné : très chronophage, et finalement pas très utile. Alors, inutiles, les machines ?
Pas complètement. « La technologie, c’est une aide : comme tout est informatisé, l’ordinateur est aujourd’hui capable de m’alerter si je prescris deux médicaments qui vont mal interagir ensemble, ou si la dose semble trop élevée par rapport au poids ou à la taille du patient, etc. C’est sûr qu’on évite des erreurs. Mais avant qu’un patient accepte de parler à un robot… »
Car pour écouter le patient, lui expliquer ce qui l’attend, on n’a pas encore trouvé mieux que l’être humain. Intelligence émotionnelle : 1 – intelligence artificielle : 0. Me
Marc
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